Kemiwatt – Portrait

KEMIWATT : 1ère société créée avec le modèle startup studio

 

LOGO Kemiwatt

 

L’essor massif de la production d’électricité d’origine renouvelable (éolien, solaire…) implique la mise en place de solutions de stockage permettant de redistribuer l’énergie au moment opportun. Ces technologies requièrent d’être à la fois durables, fiables et rentables pour s’inscrire dans un contexte de transition énergétique réussie.

 

La startup KEMIWATT conçoit, fabrique et met en service des systèmes de stockage stationnaire d’énergie basés sur la technologie Redox flow (batterie à flux), en utilisant des molécules organiques recyclables pour une solution plus respectueuse de l’environnement.

 

Du projet scientifique initial à la mise en service du premier démonstrateur, retour sur les débuts prometteurs de la startup avec Pierre-Yves Divet, membre du conseil d’administration.

 

 

KEMIWATT-interview

 

Pierre-Yves Divet est ingénieur chimiste de formation, reconnu pour son expertise dans la gestion de grandes sociétés de chimie à l’international. Il investit également à titre privé dans des sociétés évoluant dans le domaine de la chimie.

 

Quel a été votre rôle dans la structuration de Kemiwatt ?

 

J’ai été contacté en 2014 par GO CAPITAL pour apporter un avis scientifique critique sur les travaux de recherche détectés par la SATT Ouest Valorisation. Nous avions rencontré les scientifiques à l’origine du projet (Florence Genest et Didier Floner) à l’Institut de Chimie de Rennes. Lors de ce premier rendez-vous, nous avons découvert le premier prototype en version miniature (d’une puissance d’1 watt). Ce dernier nous laissait déjà entrevoir l’intérêt de la technologie et les différents usages qui pourraient en être faits. Pour aller plus loin, il était nécessaire de désigner un porteur de projet qui permettrait de structurer la société en vue de la première augmentation de capital et des prochains développements.

 

Avec GO CAPITAL et la SATT nous avons donc collaboré sur la structuration de la future société, la désignation du président, la recherche d’un co-investisseur ou encore la négociation de la propriété intellectuelle.

Quelles ont été les particularités rencontrées lors du montage de la société ?

La difficulté principale résidait dans la valorisation de la propriété intellectuelle qui avait été financée par la SATT et représentait un montant substantiel.

 

Classiquement la SATT a concédé à KEMIWATT les droits d’exploitation de la propriété intellectuelle au travers d’une sous-licence exclusive mondiale et nous avons réfléchi à un montage permettant à la société de convertir en capital le montant forfaitaire payable généralement à la concession d’une telle sous-licence.

 

C’est ainsi que pour la première fois une SATT est entrée au capital d’une société par compensation de créance au moment de l’augmentation de capital menée par GO CAPITAL, Demeter et moi-même à titre privé, juste après la création de la société en 2015.

Quels bénéfices la société retire-t-elle de l’accompagnement apporté pendant ces sept années ?

D’un côté, j’interviens au comité stratégique et également bénévolement auprès de l’équipe d’ingénieurs électrochimistes dans le développement de la technologie sur laquelle nous avons déjà déposé plusieurs familles de brevets. KEMIWATT bénéficie également de l’expertise de GO CAPITAL sur des questions de stratégie de développement industrielle, technique et financière ou encore sur la structuration de l’entreprise, les recrutements stratégiques, etc. Aujourd’hui, l’équipe est fière de pouvoir présenter des démonstrateurs  performants (dont l’un d’eux est situé sur le campus de Beaulieu à Rennes) qui ont la capacité de stocker l’énergie et de la redistribuer dans le réseau sans modification des caractéristiques.

 

KEMIWATT présente des niveaux de performance excellents couplés à une technologie sans risque pour l’environnement (pas de risque de pollution avec le produit ni d’utilisation de métaux ou produits rares tels que le lithium ou le vanadium).